RENCONTRE DU 27 JUILLET 2006
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invité : JEAN
LOUIS WALTER
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Comme Chaque année, la réunion mensuelle du mois d'août est avancée d'une semaine et c'est un membre du bureau confédéral qui est notre invité. Cette année, c'est Jean Louis Walter, Secrétaire général confédéral, président de l'APEC et membre du Conseil Economique et Social qui est intervenu. |
INTERVENTION
DE M. JEAN
LOUIS WALTER
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LE MORAL DES CADRES
: LE RESEAU CFE-CGC : L'ACTION SYNDICALE : L'UTILISATION DES STAGIAIRES. (voir le rapport 2005-12 : L'INSERTION PROFESSIONNELLE
DES JEUNES ISSUS DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR présenté
au CES parJean Louis Walter le 11/7/2005 à l'adresse internet
du CES : | |
QUESTIONS DES PARTICIPANTS Q
:
Au niveau de la confédération nos élus ont-ils le
sentiment d'être bien en phase avec la base ? Nota
: faut-il
rappeler que les " secrétaires généraux des
3 plus importants syndicats " ouvriers " sont " détachés
" soit d'une administration publique (assistance publique hospitalière)
soit de " service public " (SNCF ou CNAM), et que la majorité
de leurs adhérents viennent également de la fonction publique
et des entreprises " publiques ", et ont souvent peu de choses
en commun avec les salariés du privé. Q
:
Lors des dernières élections prud'homales,
la totalité des votes par correspondance ont été
systématiquement bloqués par la poste et dans les préfectures.
Aucun n'est parvenu par exemple dans les bureaux de vote de La Défense
pendant toute la durée du scrutin. Que doit-on faire pour que cette
situation ne se reproduise pas lors des prochaines prud'homales ?? Q
:
Qu'elles
sont vous relations avec le MEDEF et sa nouvelle présidente ? Q
:
Depuis un an, l'éditorial de la lettre confédéral
semble être de la seule compétence du président de
la CGC. Quel est de fait le partage des pouvoirs entre le président
et le secrétaire général ? De plus, dans les autres
confédérations syndicales, l'essentiel des responsabilités
incombent au secrétaire général, ce qui entraine
parfois des confusions chez nos interlocuteurs? Q
:
Quel
devrait être notre positionnement par rapport à la CFDT ?
Nota : encore une fois, on met en évidence une des principales différences de la CFE-CGC avec les autres confédérations. L'essentiel de leur troupes militantes ne provient pas de l'industrie et des secteurs marchands, mais de l'administration et des secteurs nationalisés ou para étatiques, où ils sont beaucoup moins soumis aux contraintes de rendement, de productivité, et desquels il est facile de se faire détacher (sous diverses méthodes) pour se mettre au service d'un syndicat ou de partis politiques. Ce n'est pas le cas à la CFE-CGC, dont les adhérents sont en grande majorité dans le secteur privé, et sont contraints le plus souvent à faire de l'action syndicale après le travail, avec hélas pour beaucoup d'entre eux, des conséquences négatives sur leur parcours professionnel. Q
:
Quels sont les moyens de connaître l'activité et la politique
de la confédération? Q
:
Chez Cap Gemini, un accord de GPEC (Gestion Prévisionnelle
de l'Emploi et des Compétences) avait été signé,
et aujourd'hui notre CCE s'est vu contraint de faire un procès
à la direction, qui annonce un nième plan social sans tenir
le moindre compte de l'accord qu'elle a pourtant signé. Q
:
Détachée
depuis quelques mois d'IBM dans une PME, j'ai pu me rendre compte par
moi-même de la très mauvaise presse faite aux syndicalistes
dans ce type d'entreprise, bien plus encore que dans les grandes. Q
:
Chez IBM, on fait signer aux stagiaires des contrats qui ne leur donnent
aucun droit à des congés payés, pour des rémunérations
moitié de ce quelles étaient (en francs courant) il y a
20 ans. Et ce pour être utilisés à temps plein à
des missions où ils remplacent un salarié niveau ingénieur,
et remplacent parfois des personnes licenciées ou partis en retraite.
N'y aurait il pas moyen de limiter ce type d'abus ? Q
:
Il y a eu le rapport Haddas Lebel ainsi que la prise de position du PS
pour que l'adhésion à une organisation syndicale de salariés
devienne obligatoire. Dans la réalité du syndicalisme actuel,
quelques altruistes paient de leur poche le droit de passer beaucoup de
leur temps pour défendre les autres, et à négocier
des accords qui profitent à tout le monde. Ne faudrait-il pas faire
du lobbying auprès des parlementaires sur le sujet ? .HB |