Je voudrais
commencer par évoquer l'année 2006. Je me doutais qu'elle serait
particulièrement dense et chaque jour qui passe le confirme amplement.
L'actualité, même le samedi, nous annonce des fusions entre grands
groupes. L'évolution de nos entreprises et
les restructurations sont pour beaucoup liées à la globalisation
de l'économie, qu'on n'a jamais vraiment su expliquer dans notre pays. Comme
tout phénomène, il vaut mieux le comprendre pour l'anticiper plutôt
que de le subir. C'est ce que nous essayions de faire. Un certain nombre
de ces restructurations ne sont pas uniquement financières. Si la finance
gouverne le monde mais il y a aussi des aspects stratégiques. C'est
particulièrement le cas avec le rapprochement de SUEZ et GDF. L'énergie
est indispensable pour une économie développée Il est important
que nous soyons capables de maintenir l'indépendance de notre approvisionnement
en quantité suffisante, sans pour autant continuer à polluer, et
de manière à garantir notre capacité de développement
économique. On peut être surpris que le Parlement ait adopté
l'an dernier une loi programme sur l'énergie, alors qu'en 2004 et au mois
d'août l'évolution d'EDF et GDF avait semblé être gravée
dans le marbre avec une participation de l'Etat à hauteur de 70%. Cela
prouve que nous somme dans un monde en perpétuelle évolution et
qu'il faut être en capacité de s'adapter en suivant de très
près la manière dont tout cela s'opère. C'est là
une de nos difficultés car nous sommes à treize mois d'une échéance
politique majeure pour le pays et on a l'impression que notre belle France est
en permanence en campagne électorale. Cela
influe sur un certain nombre de stratégies et de décisions politiques
qui ont des répercussions sur notre économie, nos entreprises et
nos emplois. Nous avons un premier ministre, pied au plancher, pensant qu'il faut
absolument résoudre en quelques semaines ce qui n'a pas ou mal été
traité depuis 30 ans. C'est ce qui fait que jour après jour
nous avons un tas d'annonces, dont une partie sont d'ailleurs de purs effets de
manches, pour essayer de faire croire qu'on pèse sur les événements.
Un grand homme disait " les événements nous échappent,
feignons d'en être les instigateurs ". C'est visiblement la manière
dont nos politiques qu'ils soient de droite ou de gauche, gouvernent depuis quelques
années. Parce que nous sommes dans une économie ouverte, il
s'agit d'appréhender les éléments extérieurs qui pèsent
sur les cours de notre vie plutôt que de courir après. Au
sujet des OPA, nous nous sommes réjouis de voir ce que Pernod
Ricard a fait sur le Britannique Allied Domecq en 2005. Mais les entreprises françaises
sont également " OPAbles ", et ce plutôt plus que la moyenne
des entreprises à taille équivalente dans le monde, parce que la
plupart de ces entreprises ont un capital très éparpillé.
Il y a une douzaine
d'années, certains se moquaient de ce premier ministre qui prônait
la création de "noyaux durs "
lors des privatisations. Bien entendu, il faut être prudent sur ce qui les
composent mais cela est préférable à un actionnariat totalement
éparpillé qui fait que chacun raisonne en fonction de son intérêt
propre. Quand une entreprise est soumise à une OPA hostile, les actionnaires
apportent ou non leurs actions, en tant qu'individus. Si cette OPA, même
hostile, peut représenter une plus-value intéressante pour son portefeuille,
celui qui a quelques actions ne va pas le plus souvent rentrer dans le détail
de l'avenir, de la pérennité de l'entreprise en question, de la
stratégie qu'il serait nécessaire de développer pour faire
en sorte qu'elle puisse encore avoir droit de cité demain.
Il se conduit comme un épargnant soucieux de faire fructifier son argent
à court terme et non comme un investisseur ayant une vue de développement
à moyen et long terme. Il
est donc nécessaire d'être extrêmement attentif sur l'évolution
de l'actionnariat des entreprises, et nos collègues de GDF ont raison de
s'inquiéter de l'abaissement de la participation de l'Etat. Qui va prendre
cette partie ? Est-ce que ce sera du flottant, des investisseurs institutionnels,
ou d'autres groupes de la nouvelle entité créée ?. En
tant que salariés, et salariés actionnaires, il est nécessaire
de jouer notre rôle.
N'imaginons pas que les salariés vont être en mesure d'être
les possesseurs et en capacité d'orienter l'action de leur entreprise.
Mais le fait de disposer d'une part du capital peut être intéressant,
comme on l'avait vu en son temps dans les problèmes rencontrés par
la Société Générale. Celle-ci restant un cas particulier
parce que 13% des actions détenus par le personnel reste un cas tout à
fait exceptionnel. Mais cela reste dans le domaine du possible entre 3, 5 ou 7%,
à condition bien entendu d'avoir les moyens d'exercer un contrôle
sur la gestion de l'entreprise et sur ses orientations. C'est
pour cela que nous revendiquons d'une part la présence d'actionnaires salariés
dans les conseils d'administration ou les conseils de surveillance d'entreprises.
Cela pourrait permettre de se retrouver sur un projet d'entreprise et à
éviter des visions et des gestions "court-termistes", en particulier
dans les secteurs d'activité stratégiques qui nécessitent
des visions à long terme et des investissements soutenus qui ne peuvent
pas correspondre à un capital erratique qui prive l'entreprise d'un minimum
de stratégie. Il faut que les salariés puissent prendre leur destin
en main. Nous
avons entendu récemment l'annonce de l'augmentation de la participation
de Caisses des Dépôts dans l'actionnariat d'entreprises. Mais c'est
sa mission première. Elle doit aussi investir au service de l'Etat et des
infrastructures. Ne rêvons pas trop là-dessus, la Caisse des Dépôts
a des moyens qui ne sont pas illimités et si elle doit déplacer
une partie de ses actifs pour l'orienter vers le capital des entreprises françaises,
cela ne sera certainement pas suffisant pour garantir le fait que ces entreprises
restent sous notre contrôle. Cela
peut être une vision un peu nationaliste dans une économie particulièrement
ouverte qui nous démontre que les principales entreprises
du CAC 40, réalisent de plus en plus la majorité de leur chiffre
d'affaires et de leurs résultats à l'étranger. On
est bien content d'être en capacité d'aller investir nous-mêmes
à l'étranger. Il n'empêche que tout cela procéde d'un
équilibre parce que lorsqu'une entreprise française passe sous Direction
étrangère, comme nous l'avons vu dans le cas de PECHINEY racheté
par le canadien ALCAN, on déplace les centres de décision vers le
Canada de la filière Aluminium française qui est stratégique
pour notre économie. Ce n'est pas neutre car, d'une part notre
pays a énormément investi pour faire en sorte de disposer de cette
filière aluminium pour qu'elle soit compétitive et performante,
vous savez que c'est une industrie qui fait appel à énormément
d'énergie et d'autre part parce que cela a contribué à aménager
le territoire par les différents sites implantés un peu partout.
Si cette vision de la participation à l'aménagement du territoire
apparaît clairement depuis Paris ou le siège social de Pechiney,
cela est beaucoup moins évident depuis les lointains bureaux de Montréal,
pour lesquels l'usine de Lannemezan, ne représente que peu de chose. C'est
extrêmement important, dans un contexte de pays ouvert. Nous sommes
confrontés à une Union Européenne qui a du mal à se
mettre en place, à définir une politique industrielle commune et
qui est également confrontées à des phénomènes
de dumping fiscal, à l'implantation de sièges sociaux en Suisse.
C'est tout cela qu'il faut avoir à l'esprit quand on analyse l'évolution
de notre économie et en ce qui concerne nos capacités de défense
par rapport à une OPA hostile, ce n'est pas le phénomène
de la " pilule empoisonnée " que Mr Breton voulait emprunter
aux Américains (qui sont en train de l'abandonner) qui nous mettra à
l'abri de ce genre d'évolution. Le
16 janvier, le Premier ministre annonce son deuxième
plan de bataille pour l'emploi et nous en prévoit un troisième
pour le mois de Juin. A chaque fois nous avons des annonces qui peuvent passer
parfois comme incohérentes par rapport à d'autres qui nous sont
faites Alors
qu'on nous dit que l'on pourrait éventuellement tendre vers un contrat
de travail unique, on en crée de nouveaux avec le CNE au mois d'Août
dernier, le CPE aujourd'hui.
Nous sommes aujourd'hui à une trentaine de types de contrats de travail
légaux dans notre pays. Il faudrait tenir compte un minimum de l'évolution
de notre société et de l'existant avant de se lancer dans des approches
dogmatiques et de faire croire qu'un contrat unique serait mieux. Mais j'ai
peur que pour passer de 30 à 1, cela passe par le plus petit dénominateur
commun qui apporterait peu de garanties au salarié. Donc prudence. Et
puis le contexte est particulièrement délicat parce que nous sommes
confrontés au problème de financement de notre protection sociale
à la suite de l'évolution de la réforme de nos retraites,
tout ça correspond au phénomène de vieillissement de notre
population comme influence sur le plan économique et à l'effet papy-boom
qui va impacter en particulier la gestion de nos régimes de retraites dans
les 20 ou 25 ans qui viennent. |
QUESTIONS
DES PARTICIPANTS Q
: Quelles
sont les relations avec le MEDEF ? R
: Normales (!...)Le tandem Sellière
- Kessler créé en 1998 a fonctionné dans les conditions que
l'on connaît, pour être une véritable arme de guerre politique
contre le gouvernement en place. Nous avons plus ou moins bien vécu l'épisode,
à partir de 2000, de la Refondation Sociale qui n'a pas débouché
sur grand chose et malgré le changement de gouvernement 2002, M. Sellières,
dont le tempérament est plutôt de faire dans la provocation, n'a
pas contribué à améliorer l'image patronale. Depuis,
il a été remplacé par Mme Parisot. Chacun ayant sa personnalité,
ses qualités et ses défauts, parmi les qualités de Mme Parisot
il y a celle d'être à l'écoute, d'être attentive. Mais
pour autant elle a ses mandants et ses contraintes comme nous en avons tous et
je vous rappelle que lorsqu'on parle du MEDEF, on ne parle que d'une partie non
négligeable du patronat mais qu'il y a aussi la CGPME qui est un interlocuteur
dont je rencontrais le patron Jean-François Roubaud hier matin. Même
si les grands groupes et les grandes sociétés sont importants, l'emploi
a plutôt tendance à se développer au travers des très
petites, petites et moyennes entreprises. On est bien conscient que l'artisan
ou le commerçant, la petite entreprise qui a 3 ou 4 salariés ne
va pas avoir un DS, un DP et un élu au CE. Mais dans les entreprises qui
ont 30 ou 50 salariés, il y a moyen d'organiser intelligemment les choses
pour éviter de tomber sur des organisations hyper politisées ou
des gens qui prennent des mandats avec un esprit revanchard pour mener un combat
personnel. Il faut que nous ayons cette capacité à démontrer
que la représentation des salariés est un moyen de dialogue, de
médiation, de se comprendre les uns les autres pour faire en sorte que
l'entreprise tourne. Il n'y a pas de honte à dire qu'il faut qu'elle fasse
des profits mais il faut qu'ils soient équitablement partagés entre
l'investissement pour préparer l'avenir, la rémunération
des salariés et celle des actionnaires. Et c'est là où
le bat blesse, puisque nous constatons une dérive qui va s'amplifiant depuis
quelques années où on sur-rémunère le capital investi
au détriment des investissements à moyen/long terme et de la part
salariale qui a régressé de dix points dans la valeur ajoutée
des entreprises françaises. Avec le patronat, on essaye de se dire
les choses telles qu'elles sont. Mais quand il s'agit de conduire en même
temps la réforme de l'assurance chômage, qui n'est pas terminée
puisqu'on négocie encore les annexes 8 et 10 (qui concernent les intermittents
du spectacle) ; quand il s'agit de poursuivre les négociations sur la pénibilité,
de négocier sur les accidents du travail et maladies professionnelles,
de continuer de chercher des solutions à nos problèmes de retraite
ou de prévoyance, tout cela a tendance à se télescoper. La
dernière fois que j'ai vu Laurence Parisot je lui ai proposé que
l'on se mette d'accord sur nos priorités et l'ordre des thèmes que
nous allons traiter. Pour le reste, on connaît les difficultés
du dialogue social actuellement mais celles-ci sont accentuées par le fait
qu'en France on aime bien faire ménage à trois " L'Etat, les
partenaires sociaux côté patronal et les partenaires sociaux côté
salarié ". Il y en a en général deux qui se trouvent
quelques points de convergence pour s'entendre sur le dos du troisième,
et ça peut d'ailleurs tourner dans le temps. C'est ce qui contribue à
rendre difficile d'aborder de manière pragmatique les dossiers bien réels
que nous avons à traiter. Q
:
Le discours du gouvernement est de revaloriser le travail, ce qui est bien, mais
aussi d'allongement de la durée du travail par rapport aux 60 ans. Les
entreprises, au moins les grandes, ont un discours un peu inverse tendant à
diminuer le nombre des salariés et le coût des salaires, faire des
" plans sociaux ". Comment cela est-il compatible et quel est le poids
des syndicats et en particulier de la CFE-CGC ? R
: Nous avons effectivement une
vraie difficulté, un paradoxe à gérer, qui est que d'un côté
(et je vous rappelle que cela figure dans la stratégie de Lisbonne qui
a été décrétée en Mars 2000 par l'Union Européenne,
avec à horizon 2010 un certain nombre d'objectifs dont celui de relever
progressivement la durée du travail et de tendre au sein de l'Union Européenne
à ce que les 55-65 ans, dont vous savez que nous détenons en France
l'un des taux d'activité les plus bas du monde et au moins des pays de
l'OCDE actuellement de l'ordre de 37% pour qu'il remonte à 50%. C'est un
objectif gravé dans le marbre que l'ensemble des partenaires de l'Union
Européenne , dont la France, ont adopté en Mars 2000 (en oubliant
un peu d'en parler à tout le monde) et ceci a été renforcé
par la loi de réforme des retraites d'Aout 2003 qui précise que
nonobstant la nécessaire adaptation permanente en fonction des évolutions
économiques et démographiques, vous savez qu'on a un certain nombre
de points de rendez-vous dés cette année puis en 2008, en 2012 etc.,
autant que de besoin, mais la loi d'Aout 2003 prévoit déjà
que 41 annuités seront exigibles pour bénéficier d'une retraite
à taux plein dés 2012, 42 en 2019, et je suis très prudent
car cela pourrait aller au-delà et avant cet échelonnement. Les
Chefs d'entreprise continuent à " liquider " leurs salariés
sous une forme ou sous une autre à partir de 48-50-52 ans, en les licenciant
pour faute lourde ou grave, ou au travers de licenciements collectifs, ou en les
mettant en invalidité. Tous les systèmes sont bons pour diminuer
la masse salariale, car c'est l'objectif de fond. Compte tenu de la pression financière
et du fait que l'on veut davantage rémunérer l'actionnaire, l'une
des conséquences c'est cela. On part d'un principe totalement absurde en
généralisant on dit qu'à partir d'un certain age on coûte
cher et on n'est plus rentable, ce qui est faux, bien que l'on ait besoin de recourir
à l'assurance maladie et à l'invalidité dans certains cas
mais il ne faut pas forcer sur ces dispositifs parce que nous sommes dans un système
de vases communicants et que ce qui n'est pas pris en compte par le chômage
finit par l'être par la Sécurité Sociale dans les cas d'invalidité,
ou in fine par les retraites
C'est donc bien le phénomène
de vieillissement de la population qu'il faut appréhender dans son ensemble,
comment faire en sorte de tenir compte de l'allongement de l'espérance
de vie, en faisant un calcul économique on voit que le système a
été bâti à l'origine pour verser une pension pendant
environ vingt ans mais si nous avons la chance d'être partis vers 58 60
ou 62 ans et de devenir tous centenaires cela pose un problème d'équilibre
du régime en question. A partir de là, il n'y a plus d'approche
dogmatique d'âge de départ en retraite parce que c'est fonction de
l'âge auquel on a commencé à travailler. C'est l'action de
la CGC que de faire pression sur les pouvoirs publics et le patronat, puisqu'ils
ont pris des décisions en notre nom quant à notre avenir pour qu'ils
mettent tout cela en cohérence : On nous dit qu'économiquement et
démocratiquement il va falloir travailler plus longtemps et de l'autre
vous n'offrez pas la possibilité de travailler autant qu'il est nécessaire.
Chaque patron est maître chez lui mais petit à petit il y a une évolution
grâce à une prise de conscience collective et chacun commence à
comprendre qu'il faut modifier nos habitudes et prendre de nouvelles orientations. Q
: On
a beaucoup parlé de défense du salarié à l'université
d'automne de la CGC et on s'est posé la question de l'image et de la communication. En
ce qui concerne le " développement durable ", un certain nombre
de DRH se sont vu chargés de communiquer sur le sujet, alors qu'ils ne
sont pas des acteurs stratégiques dans leur société. Certains
disaient que c'était dommage que les syndicats n'interviennent pas dans
ce jeu. Ils essayent de mettre en place des tableaux de bord mais aimeraient que
les syndicats y participent. Ne pourrions-nous pas apporter notre valeur ajoutée
dans ce domaine et nous démarquer des autres syndicats ? R
: C'est un domaine que nous suivons
de très près C'est Claude Courty, secrétaire national, qui
est en charge de ce secteur. Il faut se méfier car il y a des chefs d'entreprise
qui ont tendance à se donner bonne conscience car dans la mesure où
ils ne peuvent pas faire grand chose au quotidien, c'est bien d'avoir l'air de
se préoccuper de l'avenir de la planète, de contribuer au développement
des trop nombreux pays qui en ont tellement besoin. Il faut être extrêmement
prudent entre ce qui relève d'une démarche pour respecter des codes
de conduite ou des obligations suivant les pays dans lesquels ont se situe. C'est
bien joli d'écrire de beaux textes mais encore faut-il être capable
de faire quelque chose dans la foulée. Nous ne le faisons pas suffisamment
savoir et c'est un problème de communication à améliorer.
Nous avons non seulement des idées, une réflexion et des propositions
en la matière mais nous avons aussi des actions. La CFE-CGC à passé
des partenariats avec un certain nombre d'associations pour le " commerce
équitable " avec Max Havelaar, pour le développement durable
avec un certain nombre de pays, Par exemple, nous nous occupons de la plantation
d'anacardiers au Sénégal. Cela a l'air bien lointain et bien anecdotique
mais ca permet à ce pays d'obtenir des subsides qui permettent aux autochtones
de manger un peu mieux à leur faim. Nous nous occupons aussi de la scolarisation
dans ce pays car c'est un des facteurs potentiels de leur développement
à court, moyen, et long terme. Et c'est ainsi, au-delà du phénomène
de mode, que nous avons une capacité à montrer que nous sommes différents
et que nous avons une appréhension du monde dans sa globalité avec
un souci de répondre véritablement à des facteurs d'équilibre
qui nous permettent d'éviter de déraper dans des affrontements stériles. .HB
|